Bon tout ceux qui me connaissent saurons que mes départs sont en général épiques… Eh bien ce voyage Paris-Sao Paulo G ne dérogea pas à la règle : après avoir piqué le taxi à un pauvre inconnu en bas de l’immeuble de ma grand mère (le mien est arrivé plus tard et a appelé désespérément ma grand-mère), je suis arrivée avec trois heures et demi d’avance à Charles De Gaulle. Ma première expérience de l’efficacité brésilienne ne se fit pas attendre : attente interminable dans la file d’enregistrement des bagages qui s’explique par le fonctionnement d’un guichet sur dix en présence pourtant de dix employés de la compagnie TAM… Bref, à part ça bon vol, excepté peut être une escale à Rio de Janeiro, qui n’était pas vraiment prévu puisque j’avais acheté un billet « vol direct » pour Sao Paulo… Bon passons ce petit détail qui n’a fait que rajouter deux heures aux dix autres déjà prévues. Passons également les heures passées dans les embouteillages pour rejoindre l’hôtel situé au centre de Sao Paulo et les difficultés non négligeables du GPS de Mauricio pour se connecter avec le satellite….

Assez parlé de moi, passons à Sao Paulo, sujet beaucoup plus intéressant et innovant pour vous. Alors par quoi commencer ? Heu, eh ben disons que c’est beaucoup moins pire que l’Afrique !!! En fait c’est un peu un intermédiaire entre l’Afrique et l’Europe, ou plus justement c’est une association de l’Afrique avec l’Europe en un même lieu.

Le mot qui qualifie le mieux pour moi cette ville est « mixité ». Tout s’y mélange: en traversant la rue, on passe de bâtiments modernes à d’autres en ruine ou squattés. Pour ce qui est de la population, cette partie du Brésil (le sud) a été colonisée par pas mal d'européens (allemands, italiens et portugais bien sur!!!). La mixité est là aussi importante. Ainsi, on rencontre toutes les teintes possibles et imaginables entre les blancs crèmes et les noirs chocolat

Mon arrivée au Brésil, Sao Paulo

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